
« Paris Tonkar », c’est l’essor du graffiti parisien en écho au mouvement lancé à New York, en lien avec celui de Londres. C’est une expression de la contre-culture qui s’affirme à l’époque. Qu’avez-vous voulu montrer ?
Tarek Ben Yakhlef : « Je ne me voyais pas comme un acteur de la contre-culture ou comme un témoin qui allait transmettre quelque chose. Je voulais être le témoin de ce que je vivais, de ce que je voyais. Souvent, ceux qui pensent être dans une logique de contre-culture sont désireux d’être dans la culture. On était ni dans l’un ni dans l’autre. Pour nous, c’était plutôt de la dégradation, on ne va pas se mentir. On ne pensait pas faire de l’art. C’est après que j’ai découvert qu’il y avait des artistes dans ce milieu ».
Lire la suite : Auteur d’un ouvrage précurseur sur les graffitis, Tarek Ben Yakhlef a dédicacé à Brest

wow!! 84« À la Rennaise » : rencontre avec Tarek
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